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Systèmes de gestion de bases de données pris en charge

Vous pouvez vous connecter depuis des clients ArcGIS et utiliser les données des systèmes de gestion de bases de données ou des appareils de stockage des données répertoriés ici. Pour savoir comment les bases de données sont utilisées avec ArcGIS Server, reportez-vous à la rubrique Bases de données et ArcGIS Enterprise.

Les systèmes de gestion de bases de données diffèrent les uns des autres dans la manière dont ils sont implémentés et dans les fonctionnalités qu'ils offrent. En conséquence, vous devez parfois connaître certaines mises en garde ou règles lorsque vous utilisez chaque type de base de données dans ArcGIS. Ces informations sont énoncées dans les sections suivantes :

Dameng

Les données spatiales sont stockées dans le type de géométrie Dameng. Une installation standard de Dameng inclut un type spatial. Vous devez cependant l'initialiser pour l'utiliser.

Découvrez les versions Dameng prises en charge par ArcGIS 10.7.1.

IBM Db2

Db2 authentifie les connexions à la base de données à l'aide des identifiants de connexion du système d'exploitation. Toutefois, lorsque vous vous connectez à Db2 depuis la boîte de dialogue Database Connections (Connexions aux bases de données) ou l'outil de géotraitement Create Database Connection (Créer une connexion à une base de données), vous pouvez spécifier l'option Database authentication (Authentification de la base de données). Vous pouvez ainsi enregistrer le nom d'utilisateur et le mot de passe de l'identifiant de connexion, ce qui est requis si vous comptez inscrire la connexion à une base de données auprès d'ArcGIS Server.

ArcGIS a besoin d'un champ d'identification unique pour afficher des entités sur une carte. ArcGIS s'appuie sur la base de données pour insérer des valeurs dans le champ d'identification unique lorsque de nouvelles entités sont créées. Puisque Db2 z/OS ne possède pas de type de données ou de mécanisme intégré pour renseigner des valeurs dans un champ d'ID, les outils ArcGIS qui créent des enregistrements dans une table de base de données ne peuvent pas être utilisés avec des bases de données dans Db2 z/OS. En outre, puisqu’il n’est pas possible d’insérer d'entités dans une table Db2 z/OS depuis ArcGIS, vous ne pouvez pas publier un service d'entités contenant des données issues d'une base de données Db2 z/OS.

Pour utiliser des fonctions telles que les pièces jointes, l'archivage, la topologie, les versions de géodatabase pour la mise à jour simultanée, la possibilité de répliquer des données ou si vous souhaitez publier des services d'entités contenant des données issues de Db2z/OS, vous pouvez activer une géodatabase dans votre base de données Db2.

Découvrez les versions Db2 prises en charge par ArcGIS 10.7.1.

IBM Informix

Informix authentifie les connexions à la base de données à l'aide des identifiants de connexion du système d'exploitation. Toutefois, lorsque vous vous connectez à Informix depuis la boîte de dialogue Database Connections (Connexions aux bases de données) ou l'outil de géotraitement Create Database Connection (Créer une connexion à une base de données), vous pouvez spécifier l'option Database authentication (Authentification de la base de données). Vous pouvez ainsi enregistrer le nom d'utilisateur et le mot de passe de l'identifiant de connexion, ce qui est requis si vous comptez inscrire la connexion à une base de données auprès d'ArcGIS Server.

Pour utiliser des fonctions telles que les pièces jointes, l'archivage, la topologie, les versions de géodatabase pour la mise à jour simultanée ou la possibilité de répliquer des données, vous pouvez activer une géodatabase dans votre base de données Informix.

Découvrez les versions Informix prises en charge par ArcGIS 10.7.1.

IBM Netezza Data Warehouse Appliance

IBM Netezza Data Warehouse Appliance est obsolète à compter de cette version.

Les appareils de stockage des données renferment généralement des volumes importants de données. Si vous souhaitez utiliser ArcGIS pour visualiser, analyser ou publier des données sur Netezza, utilisez un sous-ensemble de données. La manière de procéder dépend de ce que vous voulez faire avec les données.

Attention :

Sauf si votre carte est définie de façon que les données ne s’affichent pas automatiquement lorsqu’elles sont ajoutées, ne faites pas glisser les données directement depuis votre connexion à la base de données vers la carte si vous n’avez pas déjà défini un sous-ensemble de données. Des jeux de données très volumineux, tels ceux qui sont généralement stockés dans une appliance d'entrepôt de données, prendrait un temps considérable pour s'afficher sur la carte.

L'utilisation de Netezza Data Warehouse Appliance présente deux limitations ArcGIS spécifiques :

  • Si vous utilisez le type spatial Netezza hérité, les colonnes spatiales de vos tables doivent être nommées shape ou posséder un alias shape.

    Le type spatial hérité utilise le type de données varchar ; par conséquent, le nom ou l'alias de la colonne shape permet à ArcGIS de déterminer qu'elle stocke des données spatiales plutôt que du texte. Si la colonne spatiale dans votre table porte un nom différent, créez une vue dans la table et associez par alias le nom de la colonne spatiale à shape.

  • ArcGIS requiert un champ d’identification unique pour afficher des entités sur une carte. ArcMap et ArcGIS Pro vous invitent à spécifier ce champ d’ID unique lorsque vous ajoutez une table spatiale à la carte.

    Les outils ArcGIS n'insèrent pas de nouvelles valeurs dans les champs d'ID uniques d'une base de données, mais ils dépendent de la base de données pour insérer des valeurs dans le champ. Puisque Netezza ne possède pas de type de données ou de mécanisme intégré pour renseigner des valeurs dans un champ d'ID, les outils ArcGIS qui créent des enregistrements dans une table de base de données ne peuvent pas être utilisés avec Netezza. En outre, puisqu’il n’est pas possible d’insérer des entités dans une table Netezza depuis ArcGIS, vous ne pouvez pas publier un service d'entités contenant des données issues d’un Netezza Data Warehouse Appliance.

Les autres limitations sont liées à Netezza.

  • Puisque les paquetages spatiaux Netezza utilisent différents types de données, le paquetage spatial que vous utilisez a un impact sur la manière dont vous configurez le pilote ODBC Netezza pour connecter des applications clientes à Netezza.
  • En tant qu'utilisateur Netezza, vous savez que Netezza Spatial stocke des données simples. Vous ne pouvez par conséquent pas copier des données non simples d'une géodatabase ou d'une autre base de données vers Netezza.
  • En tant qu'utilisateur de Netezza, vous savez également que les lignes sont limitées à une taille totale de 65 535 octets. Pour vous aider à calculer la taille des lignes, la table suivante présente les types de données Netezza créés par ArcGIS dans Netezza, ainsi que le volume d'espace disque utilisé par les types de données :

Type de champ ArcGISType de données Netezza crééUtilisation du disque

Date

timestamp

8 octets

DOUBLE

numeric(p,s)

Par défaut, p (précision) = 38 et s (échelle) = 8.

Précision de 9 ou moins = 4 octets

Précision de 10–18 = 8 octets

Précision de 19–38 = 16 octets

FLOAT

Si une précision de 6 ou moins est spécifiée, numeric(p,s) est créé. Si une précision de 7 à 15 est spécifiée, double est créé.

numeric = 4 octets

double = 8 octets

GEOMETRY

Si vous utilisez le paquetage spatial Netezza hérité, une colonne de caractères de longueur variable (jusqu'à 64 000) est créée.

Si vous utilisez le paquetage spatial Netezza de Esri, une colonne ST_Geometry est créée.

Pour le paquetage spatial Netezza hérité

  • Les géométries point sont créées en tant que character varying(80).
  • La taille de base pour toutes les autres géométries est 64 000 octets. Cependant, si la création d’un champ de cette taille risque de produire une taille de ligne totale supérieure à 65 535 octets, le champ varchar est créé avec une précision moindre.

    Par exemple, si la taille totale de tous les autres champs dans la ligne est de 2 000 octets, le champ de géométrie est créé en tant que character varying(63,535).

Pour le paquetage spatial Netezza de Esri

  • Les géométries point sont créées en tant que ST_Geometry(140).
  • La taille de base pour toutes les autres géométries est 64 000 octets. Cependant, si la création d’un champ de cette taille risque d’entraîner une taille de ligne totale supérieure à 65 535 octets, le champ ST_Geometry est créé avec une précision moindre.

    Par exemple, si la taille totale de tous les autres champs dans la ligne est de 2 000 octets, le champ de géométrie est créé en tant que ST_Geometry(63,535).

Remarque :

Si la taille d'une géométrie dépasse la taille du champ lorsque des données sont insérées dans la classe d'entités, une géométrie de valeur Null est insérée.

Par exemple, si vous copiez une classe d'entités surfaciques à partir d'une autre source de données et que vous la collez dans votre base de données Netezza, la table est créée avec un champ de géométrie (d’une taille maximum de 64 000 octets). Les enregistrements sont ensuite insérés dans la table. Si la taille de l'une des géométries insérées est supérieure à 64 000 octets, l'enregistrement et tous les autres attributs sont insérés, mais une valeur Null est insérée dans le champ de géométrie.

GUID

Caractère de longueur fixe (38)

40 octets

LONG INTEGER

Si l'échelle est supérieure à zéro, numeric(p,s) est créé. Si l'échelle est égale à zéro, un entier est créé.

entier = 4 octets

numérique à précision de 9 ou moins = 4 octets

numérique à précision de 10 à 18 = 8 octets

numérique à précision de 19 à 38 = 16 octets

OBJECTID

integer

4 octets

SHORT INTEGER

smallint

2 octets

TEXT

Longueur variable, Unicode(p)

P est la longueur du champ que vous spécifiez pour le champ texte. La valeur par défaut est 50.

p x 4 = nombre d'octets utilisés

Découvrez les versions Netezza Data Warehouse Appliance prises en charge par ArcGIS 10.7.1.

Bases de données Microsoft Azure

Si vous déployez ArcGIS sur Microsoft Azure, vous pouvez utiliser n’importe lequel des services de base de données basés sur le cloud Microsoft Azure suivants pour stocker vos données :

  • Microsoft Azure SQL Database
  • Microsoft Azure Database for PostgreSQL

Lorsque cela est possible, exécutez vos clients ArcGIS sur Microsoft Azure et utilisez le même emplacement (région) que vos bases de données Azure pour bénéficier de performances optimales.

Astuce:

Esri fournit une image Microsoft Azure incluant ArcGIS Enterprise. Vous pouvez télécharger ArcGIS Enterprise Cloud Builder for Microsoft Azure depuis My Esri et l’utiliser pour déployer ArcGIS Enterprise sur Microsoft Azure. Si vous le souhaitez, vous pouvez inscrire une base de données Azure auprès des sites ArcGIS Server dans un déploiement Enterprise. Reportez-vous à l'aide ArcGIS Enterprise sur Microsoft Azure pour plus d’informations.

Découvrez les versions des services de base de données Azure prises en charge par ArcGIS 10.7.1.

Azure SQL Database

Vous pouvez utiliser une base de données unique ou une instance gérée de Azure SQL Database avec ArcGIS. Pour vous connecter à ces bases de données, installez un pilote ODBC Microsoft pris en charge pour SQL Server sur la machine client ArcGIS.

Tenez compte des points suivants lorsque vous utilisez Azure SQL Database depuis ArcGIS :

  • Comme les implémentations Azure SQL Database et SQL Server sont très similaires, il n'existe pas d'option Azure SQL Database (Base de données SQL Azure) distincte dans la boîte de dialogue Database Connection (Connexion à la base de données) ou l'outil de géotraitement Create Database Connection (Créer une connexion à une base de données). Spécifiez SQL Server lorsque vous vous connectez à Azure SQL Database et suivez les instructions de création d'une connexion à SQL Server depuis ArcGIS.
  • Vous devez saisir le nom de la base de données dans la boîte de dialogue Connexion à la base de données. Vous ne pouvez pas sélectionner la base de données dans une liste déroulante et vous ne pouvez pas ne pas renseigner la zone de texte Base de données.
  • Lorsque vous chargez de grandes quantités de données dans une classe d'entités (plusieurs millions d'enregistrements ou plus), vous devez estimer l'étendue spatiale (x,y) des données et créer un index spatial adéquat dans la classe d'entités avant de charger les données. La création d'un index spatial dans une classe d'entités contenant des millions d'enregistrements peut être interrompue si Microsoft Azure détermine que l'opération consomme trop de ressources serveur. Cela peut avoir pour conséquence que la classe d'entité n’a pas d’index spatial. Par conséquent, Esri recommande de créer dans un premier temps un index spatial adéquat, puis de charger les données.
  • Vous pouvez exécuter directement dans le système de gestion de base de données des tâches non associées à ArcGIS. Si vous maîtrisez l'utilisation de SQL Server, sachez qu'il existe des différences que vous devez connaître si vous projetez d'utiliser Azure SQL Database. Consultez l’article Microsoft TechNet, Comparaison des fonctionnalités : Azure SQL Database vs SQL Server pour en savoir plus sur ces différences.

Azure Database for PostgreSQL

Lorsque vous utilisez Azure Database for PostgreSQL (contenant ou non une géodatabase), les données spatiales sont toujours stockées grâce à un type de données spatiales PostGIS. Vous ne pouvez ni installer, ni utiliser ST_Geometry dans ces bases de données.

Microsoft SQL Server

Bien que Microsoft autorise les comptes utilisateur SQL Server à écrire des données dans des structures quel que soit leur nom, ArcGIS exige que les comptes utilisateur qui créent des tables, des vues ou d'autres objets dans la base de données possèdent des noms utilisateur et noms de structure identiques. Par exemple, vous ne pouvez pas vous connecter depuis ArcGIS avec le nom d'utilisateur elmer et écrire dans une structure nommée dataowner.

Pour utiliser des fonctions telles que les pièces jointes, l'archivage, la topologie, les versions de géodatabase pour la mise à jour simultanée ou la possibilité de répliquer des données, vous pouvez activer une géodatabase dans votre base de données SQL Server.

Découvrez les versions SQL Server prises en charge par ArcGIS 10.7.1.

Oracle

ArcGIS prend en charge les types spatiaux SDO_Geometry d’Oracle et ST_Geometry de Esri dans les bases de données Oracle. SDO_Geometry est une installation tierce distincte. Si vous souhaitez utiliser le type ST_Geometry de Esri pour stocker des données spatiales, copiez la bibliothèque de formes ST_Geometry sur votre machine Oracle et exécutez l'outil de géotraitement Créer le type spatial pour créer le type ST_Geometry, les sous-types et les fonctions.

Pour utiliser des fonctions telles que les pièces jointes, l'archivage, la topologie, les versions de géodatabase pour la mise à jour simultanée ou la possibilité de répliquer des données, vous pouvez activer une géodatabase dans votre base de données Oracle.

Découvrez les versions Oracle prises en charge par ArcGIS 10.7.1.

PostgreSQL

ArcGIS prend en charge les types de géométrie et de géographie PostGIS et les types spatiaux ST_Geometry de Esri dans les bases de données PostgreSQL. PostGIS est une installation tierce distincte. Si vous souhaitez utiliser le type ST_Geometry de Esri pour stocker des données spatiales, copiez la bibliothèque st_geometry dans votre installation PostgreSQL et exécutez l'outil de géotraitement Créer le type spatial pour créer le type ST_Geometry, les sous-types, les vues et les fonctions.

Bien que PostgreSQL autorise les comptes utilisateur à écrire des données dans des structures quel que soit leur nom, ArcGIS exige que les comptes utilisateur qui créent des tables, des vues ou d'autres objets dans la base de données possèdent des noms utilisateur et noms de structure identiques. Par exemple, vous ne pouvez pas vous connecter depuis ArcGIS avec le nom d'utilisateur vlad et écrire dans la structure publique.

Pour utiliser des fonctions telles que les pièces jointes, l'archivage, la topologie, les versions de géodatabase pour la mise à jour simultanée ou la possibilité de répliquer des données, vous pouvez activer une géodatabase dans votre base de données PostgreSQL.

Découvrez les versions PostgreSQL et PostGIS prises en charge par ArcGIS 10.7.1.

SAP HANA

Gardez à l'esprit les informations suivantes lorsque vous utilisez SAP HANA :

  • SAP HANA utilise un espace de stockage de données en colonnes, lequel fonctionne comme son propre index. En conséquence, les colonnes spatiales des tables SAP HANA ne nécessitent aucun index spatial pour assurer les performances des requêtes.
  • Puisque SAP HANA n'utilise pas d'index définis par les utilisateurs, vous ne devez ni gérer ni reconstruire d’index sur les tables SAP HANA.
  • Lorsque vous chargez des données dans SAP HANA, la référence spatiale utilisée par les données doit résider dans la table système SAP HANA.
  • SAP HANA a redéfini son système de référence spatiale EPSG ID 4326 passant d'une représentation plane du système WGS84 à une représentation sphérique de la Terre. Il est possible que les tables qui stockent les données spatiales dans SAP HANA avec le système de référence spatiale 4326 ne fonctionnent pas comme prévu dans ArcGIS.

    La représentation sphérique de la Terre du système WGS84 (EPSG ID: 4326) dans SAP HANA comporte des restrictions majeures incompatibles avec le traitement de certains types de données. Par exemple, les jeux de données globaux qui dépassent les limites de l'hémisphère ou les lignes de limite de l'hémisphère transversal renvoient des résultats incohérents. Les données que vous créez ou chargez avec ArcGIS continuent à être stockées avec une version planaire du système de coordonnées WGS84 (EPSG ID 1000004326) pour garantir qu'ArcGIS peut utiliser tous les types de données. ArcGIS peut cependant lire les données WGS de représentation sphérique que vous créez dans SAP HANA avec SQL ou un produit tiers.

  • SAP HANA stocke les informations du système de référence spatiale dans la vue système ST_SPATIAL_REFERENCE_SYSTEMS. Les données spatiales que vous chargez dans SAP HANA doivent avoir une référence spatiale nulle ou utiliser une référence spatiale qui figure dans la vue système ST_SPATIAL_REFERENCE_SYSTEMS. Si cette vue ne contient pas le système de référence spatiale adapté aux données que vous voulez charger, utilisez l’instruction SAP HANA CREATE SPATIAL REFERENCE SYSTEM pour mettre à jour la vue avec le système de référence spatiale dont vous avez besoin.

    Astuce:

    Vous trouverez plus d’informations sur la page CREATE SPATIAL REFERENCE SYSTEM de la documentation sur la référence spatiale SAP HANA.

    Si aucune référence spatiale n'est définie pour les données spatiales que vous importez ou copiez dans votre base de données SAP HANA, SAP HANA attribue par défaut le SRID 0, un système de référence spatiale cartésien qui fonctionne avec des données sur un plan bidimensionnel plat.

Découvrez les versions SAP HANA prises en charge par ArcGIS 10.7.1.

SQLite

ArcGIS prend en charge les bases de données SQLite avec les extensions de fichiers suivantes et qui contiennent l'un des types de stockage suivants :

  • ST_Geometry de Esri : le fichier de base de données doit porter l'extension .sqlite.
  • SpatiaLite : le fichier de base de données doit porter l'extension .sqlite.
  • GeoPackage : le fichier GeoPackage doit porter l'extension .gpkg.

Vous ne pouvez utiliser qu’un type de stockage spatial par base de données SQLite. Reportez-vous à la rubrique Spatialiser une base de données SQLite pour savoir comment ajouter un type de stockage spatial à une base de données existante.

Pour créer une base de données SQLite qui utilise le stockage ST_Geometry ou SpatiaLite, ou pour créer un fichier GeoPackage, utilisez l'outil de géotraitement Créer une base de données SQLite.

Découvrez les versions SQLite prises en charge par ArcGIS 10.7.1.

Accès aux données

Vous contrôlez l'accès à une base de données SQLite ou à un fichier GeoPackage en contrôlant les autorisations d’accès au dossier les contenant. Contrairement à d'autres bases de données, vous ne créez pas d'utilisateurs authentifiés par la base de données ou n'octroyez pas à d'autres utilisateurs de privilèges sur des jeux de données spécifiques.

Les fichiers SQLite et GeoPackage peuvent être lus par plusieurs utilisateurs, mais la base de données ou son contenu ne peuvent pas être mis à jour pendant qu'un autre utilisateur met à jour les données ou la base de données. Par exemple, n'ajoutez pas de données à une table existante ou ne créez pas de table dans la base de données pendant qu'un autre utilisateur charge des données ou crée une table dans la base de données.

Types de données

SQLite est également différent des autres bases de données en ce sens qu'aucun type de données précis n'est attribué aux champs et que les définitions des types de données ne sont pas strictement appliquées. En revanche, SQLite utilise des classes de stockage dans lesquelles les valeurs de différents types de données peuvent être stockées.

Toutefois, ArcGIS ne peut utiliser qu'un seul type de données par champ et applique strictement les types de données. Il est important que vous soyez conscient de cette différence d'application des types de données lorsque vous visualisez des données SQLite dans ArcGIS.

L'exemple suivant crée une table avec des champs de type texte (TEXT) et entier (INTEGER) :

CREATE TABLE mytable (
  id INTEGER PRIMARY KEY NOT NULL, 
  item TEXT, 
  weight INTEGER,
  store TEXT;

Même si le champ correspondant au poids (weight) est défini comme un entier, SQLite vous permet d'y stocker des nombres comportant des décimales. Vous pouvez même y stocker du texte. Par exemple, vous pouvez insérer les enregistrements suivants :

INSERT INTO mytable (id, item, weight, store) VALUES( 1, "magnetic dual elliptical trainer with seat", 75, "CardioPlus Equipment"
);
INSERT INTO mytable (id, item, weight, store) VALUES( 2, "superfit treadmill4000", 81.2, "Sports Pit"
);
INSERT INTO mytable (id, item, weight, store) VALUES( 3, "serenity yoga mat", .4588, "Aerobic Angels Sporting Goods"
);
INSERT INTO mytable (id, item, weight, store) VALUES( 4, "swim fins", "two", "The Plunge"
);

Toutefois, les valeurs apparaissent comme suit dans ArcGIS, car le champ weight est défini comme un entier :

iddes élémentspoidsmagasin

1

magnetic dual elliptical trainer with seat

75

CardioPlus Equipment

2

superfit treadmill4000

81

Sports Pit

3

serenity yoga mat

0

Aerobic Angels Sporting Goods

4

swim fins

0

The Plunge

Reportez-vous à la rubrique Types de données SGBD pris en charge dans ArcGIS pour savoir quels types de données SQLite sont appariés avec quels types de données ArcGIS.

Teradata Data Warehouse Appliance

Pour connecter ArcGIS à un Teradata Data Warehouse Appliance, vous devez installer le client GSS, la bibliothèque ICU et le pilote ODBC Teradata sur les machines clientes ArcGIS dans un ordre précis. Pour plus d'informations, reportez-vous à la rubrique Connexion à Teradata.

Consultez les versions Teradata Data Warehouse Appliance et bibliothèques clientes prises en charge par ArcGIS 10.7.1.

La liste suivante contient les instructions d'utilisation d’un Teradata Data Warehouse Appliance avec ArcGIS :

  • Les colonnes spatiales de vos tables doivent être nommées shape ou posséder un alias shape dans une vue.

    L'espace de stockage sous-jacent pour le type ST_Geometry Teradataétant CLOB, le nom ou l'alias de la colonne (shape) est la seule façon pour ArcGIS de déterminer que la colonne stocke des données spatiales.

  • Vous devez utiliser les fonctions de tessellation fournies par Teradatapour créer et gérer un index spatial sur une colonne ST_Geometry Teradata.

    Teradata utilise l'index spatial de tessellation avec une zone d'intérêt prédéfinie. Ainsi, les opérations spatiales ArcGIS, basées sur des entrées dynamiques, telles que le zoom avant, le zoom arrière et le déplacement, ne peuvent pas faire appel à l'index de tessellation. L'index de tessellation peut toutefois être utilisé dans une couche de requête si l'instruction SQL utilisée pour définir la couche de requête utilise explicitement l'index de tessellation pour interroger un sous-ensemble de données en fonction d'une zone d'intérêt.

  • ArcGIS requiert un champ d’identification unique pour afficher des entités sur une carte et publier des services Web. ArcMap vous invite à spécifier ce champ d’ID unique lorsque vous ajoutez une table spatiale à la carte.ArcMap et ArcGIS Pro vous invitent à spécifier ce champ d’ID unique lorsque vous ajoutez une table spatiale à la carte.

    Les outils ArcGIS n'insèrent pas de nouvelles valeurs dans les champs d'ID uniques d'une base de données, mais ils dépendent de la base de données pour insérer des valeurs dans le champ. Puisque Teradata ne possède pas de type de données ou de mécanisme intégré pour renseigner des valeurs dans un champ d'ID, les outils ArcGIS qui créent des enregistrements dans une table de base de données ne peuvent pas être utilisés avec Teradata.

  • En tant qu’utilisateur Teradata, vous savez que ST_Geometry Teradata 14.x ne prend en charge que les données spatiales bidimensionnelles ; il n’est par conséquent pas possible de coller des données spatiales contenant des coordonnées z ou m dans Teradata 14.x. ST_Geometry Teradata 15.0 prend en charge les coordonnées z mais pas les coordonnées m ; il n’est par conséquent pas possible de coller des données spatiales contenant des coordonnées m dans Teradata 15.0.
  • Dans la plupart des cas, vous stockez des volumes importants de données dans un Teradata Data Warehouse Appliance. Si vous souhaitez visualiser, analyser ou publier des données à partir d’un client ArcGIS, utilisez un sous-ensemble de données. La manière de procéder dépend de ce que vous voulez faire avec les données.

    Attention :

    Sauf si votre carte est définie de façon que les données ne s’affichent pas automatiquement lorsqu’elles sont ajoutées, ne faites pas glisser les données directement depuis votre connexion à la base de données vers la carte si vous n’avez pas déjà défini un sous-ensemble de données. Des jeux de données très volumineux, tels ceux qui sont généralement stockés dans une appliance d'entrepôt de données, prendrait un temps considérable pour s'afficher sur la carte.

  • Si vous utilisez ArcGIS pour ajouter une classe d'entités à votre base de données Teradata et que la référence spatiale que vous spécifiez pour la classe d'entités ne figure pas dans la table système Teradata, ArcGIS ajoute un enregistrement à la table SPATIAL_REF_SYS Teradata et, par conséquent, à la table GEOMETRY_COLUMNS.

    Cela vous permet d'utiliser plus de références spatiales que le nombre fourni par défaut avec Teradata. Toutefois, il est possible que les mises à niveau des principales versions de Teradata suppriment ces tables et les recréent avec uniquement les valeurs par défaut à l'intérieur.

    Avant de procéder à une mise à niveau de Teradata, effectuez toujours une copie de sauvegarde de votre base de données. Vérifiez qu'elle intègre les enregistrements de ces tables afin de pouvoir les restaurer, si nécessaire, au terme d'une mise à niveau de Teradata. Vous pouvez suivre cette procédure générale pour sauvegarder et restaurer les enregistrements SPATIAL_REF_SYS et GEOMETRY_COLUMNS lors d'une mise à jour de la base de données :

    1. Créez une sauvegarde de votre base de données.
    2. Connectez-vous à la base de données dans laquelle vous allez réaliser des copies des tables SPATIAL_REF_SYS et GEOMETRY_COLUMNS.

      Dans cet exemple, la base de données s'appelle mybackupdb.

      database mybackupdb;

    3. Créez des copies de sauvegarde de vos tables.

      Dans cet exemple, les tables sources se trouvent dans la base de données sysspatial.

      CREATE TABLE mybackupdb.spatial_ref_sys   AS sysspatial.spatial_ref_sys WITH DATA;
      CREATE TABLE mybackupdb.geometry_columns 
        AS sysspatial.geometry_columns WITH DATA;

    4. Mettez à niveau la base de données Teradata source.
    5. Connectez-vous à la base de données dans laquelle vous avez copié les tables.
    6. Restaurez les tables dans votre base de données mise à niveau.

      --Restore the geometry columns table. INSERT INTO sysspatial.geometry_columns   SELECT * FROM mybackupdb.geometry_columns;
      --Restore the spatial_ref_sys table. INSERT INTO sysspatial.spatial_ref_sys   SELECT * FROM mybackupdb.spatial_ref_sys 
        MINUS 
          SELECT * FROM sysspatial.spatial_ref_sys;

    7. Une fois le contenu des tables restauré, vous pouvez supprimer les copies de sauvegarde des tables.

      DROP TABLE mybackupdb.spatial_ref_sys;
      DROP TABLE mybackupdb.geometry_columns;

    8. Le cas échéant, octroyez de nouveau des privilèges sur ces tables aux utilisateurs qui génèrent des données dans la base de données.